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Fiche article : 299231
Vittorio Amedeo Cignaroli (Turin 1730-1800) Paysage animé avec pont et paysanne VENDU
Autor : Vittorio Amedeo Cignaroli
Epoque : Deuxième moitié du XVIIIème siècle
(Turin 1730-1800) Paysage animé avec pont et paysanne XVIIIe siècle Huile sur toile, 110 x 122 cm Publications : inédit VENDU CIGNAROLI, Vittorio Amedeo Gaetano. - Fils du peintre Scipione et de Marianna Caretti, il est né à Turin vers 1730. La date de naissance est établie sur la base de l'acte de décès qui le dit « âgé de 70 ans ». A. Baudi di Vesme (Schede Vesme) a clarifié la confusion née autour de son nom, pour laquelle sa personne avait été précédemment dédoublée en celle de Vittorio Amedeo et de Gaetano. Selon la tradition familiale, le C. s'est formé auprès de son père dont il a absorbé la culture vénitienne, mais avec une orientation différente. Un goût plus précieux et des nostalgies arcadiennes distinguent en effet le C. de son père, dont il fut collaborateur ; les manières quelque peu sirupeuses, mais soutenues par une habileté assurée de métier, rencontrèrent un succès extraordinaire auprès de la cour savoyarde et de l'aristocratie piémontaise. C'est précisément avec Vittorio Amedeo que l'atelier des Cignaroli s'est beaucoup élargi, accueillant une quantité d'aides et rendant ainsi encore difficile une distinction entre la production autographe et celle de l'atelier. L'œuvre du C. est documentée de 1749 à 1794. Un répertoire exhaustif est rapporté dans Schede Vesme, auquel il est renvoyé pour les données relatives à l'activité exercée dans les châteaux de la Venaria, Moncalieri et Rivoli, dont on a perdu la trace (de nombreux tableaux sont passés sur le marché de l'art) suite à la dévastation et à la spoliation de ces résidences royales. De 1749 à 1758, il est cité pour des travaux au palais royal (un pare-cheminée) et surtout pour un premier groupe de tableaux pour le château de la Venaria. En 1762, il est nommé prieur de la Compagnie de S. Luca à Turin. L'année suivante, il obtient la première commission pour le pavillon de chasse de Stupinigi, qui devait devenir le siège d'une de ses plus importantes interventions : quatre dessus-de-porte avec Vues de chasse et diverses figures, toujours en place dans le salon de l'appartement de l'est. De 1779 date la décoration, déjà dans le palais Peiretti de Condove à Turin (maintenant dans une collection privée à Paris). En 1771, il commença pour Stupinigi la série des Chasses au cerf, parmi ses œuvres les plus connues, destinées à la salle des écuyers dans l'appartement du roi et toujours en place : il s'agit d'un total de neuf toiles, exécutées entre 1771-72 et 1778, avec une large collaboration d'aides. En elles se révèlent clairement les finalités et les limites de la peinture du C., qui vise à maintenir en vie un monde arcadien désormais dépassé et qui se résout dans les manières d'une décoration de manière. En 1778, le C. devint professeur à la nouvelle Académie royale de peinture et de sculpture de Turin. En 1782, Vittorio Amedeo III le nommait « notre peintre en paysages et bosquets ». Au palais royal, où il est cité pour des paiements en 1788-89, restent dans l'appartement de Madame Felicita quatre dessus-de-porte avec des vues du Château de Moncalieri, du Monte dei Cappuccini et deux paysages non identifiables (U. Chierici-R. Amerio Tardito, Pal. royale..., Appartement de Madame Felicita, Turin 1971, pp. 5, 9, 14). Important est le groupe de vingt-cinq tableaux du Musée civique d'art ancien de Turin, dont certains révèlent l'étude des maîtres hollandais et flamands des collections royales. Parmi ceux-ci, deux sont des cartons pour tapisseries : Paysans et un jongleur qui fait danser un faux ours, vers 1760, et Jeunes au petit-déjeuner sur l'herbe avec deux paysannes de la série Scènes champêtres, traduits en tapisserie par F. Demignot (pour d'autres tapisseries de la manufacture turinoise pour lesquelles le C. fournit les cartons et qui sont conservés au Musée civique de Turin et au Quirinal à Rome, voir M. Viale Ferrero, dans Mostra del Barocco piemontese, II, Tapisseries). Les autres sont des paysages et des scènes sacrées, eux aussi, comme les deux précédents, à l'huile sur toile, sauf cinq paysages à la gouache sur papier qui se distinguent par des tonalités froides, assez inhabituelles dans la peinture du Cignaroli. Deux autres tapisseries sur ses dessins (Paysage avec deux figures, Paysage avec jongleurs et mendiant) se trouvent au palais Carignano. À la Galleria Sabauda se trouve un probable Autoportrait avec le globe terrestre, datable des années 60 (N. Gabrielli, La Gall. Sabauda, Maestri italiani, Turin 1971, fig. 487). Au palais Chiablese à Turin restent, dans la petite salle des miroirs, quatre dessus-de-porte avec des Histoires de l'Ancien Testament que l'on considère (Griscri, dans Mostra del Barocco piem., II, Peinture, p. 110) de la période tardive. D'autres œuvres du C. sont : quatre Paysages fluviaux dans le château d'Agliè (à ne pas confondre avec ceux de Scipione), six Paysages avec scènes de chasse dans la villa de Carpeneto à La Loggia près de Turin et de nombreux paysages dans des collections privées européennes. Au Musée des beaux-arts de Budapest sont conservées deux Scènes de chasse (Bull. du Musée hongrois des Beaux-Arts, 1972, n. 39, p. 100, ill. 80 s.). Il avait épousé en 1766 Rosalia Ladatte, fille du sculpteur Francesco, peintre, qui devint aussi sa collaboratrice et mourut en 1792 (I. Nepote, dans Schede Vesme, p. 317). De leurs enfants fut peintre Angelo. Le C. mourut à Turin le 17 février 1800. Bibl. : G. Chevalley, Gliarchitetti, l'archit. et la décoraz. des villas piémontaises du XVIIIe siècle, Turin 1912, pp. 64, 69, 117, 142, 151 ; G. Delogu, Pittori minori liguri, lombardi, piemontesi del Seicento e del Settecento, Venise 1931, pp. 238241 ; V. Moschini, La pittura italiana del Settecento, Florence 1931, p. 35 ; L. Rosso, La pittura e scultura del '700 a Torino, Turin 1934, pp. 43, 51 ; R. Buscaroli, La pitt. di paesaggio in Italia, Bologne 1935, pp. 385 s. ; G. Lorenzetti, La pittura ital. del Settecento, Novare 1942, p. XLI ; A M. Brizio, Ilcastello del Valentino. Le pitture, Turin 1949, p. 230 ; V. Golzio, Seicento e Settecento, Turin 1950, p. 792 ; M. Bernardi, La palazzina di caccia di Stupinigi, Turin 1958, tavv. XI, XII, XIII, XIV ; L. Mallé, Le arti figur. inPiemonte, Turin 1961, pp. 393, 396 s., 405, 428 ; Schede Vesme, I, Turin 1963, pp. 317-19 (avec bibl.) ; Mostra del Barocco piemontese (catal.), Turin 1963, I, La Mostra, tav. 17 ; II, Pittura, pp. 15 s., 110-113, tavv. 170-183 ; Tapisseries, pp. 18 s., tavv. 25-27 ; III, Mobili e intagli, tav. 260 ; L. Mallé, Idipinti dei Museo d'arte antica, Turin 1963, pp. 40-46 ; A. Pedrini, Ville dei secc. XVIIe XVIII in Piemonte, Turin 1965, p. 202 ; Museo dell'arredamento, Stupinigi, Turin 1966, pp. 82, 88, 138, 139 ; A. Verdoia Oberto, V.A.C., Savone 1967 (avec bibl.) ; L. Mallé, Stupinigi, Turin 1968, pp. 196-200, 236, 237, 446-449 (avec bibl.) ; Gall. G Caretto, Mostra "La Pitt. in Piemonte nel XVIII sec." (catal.), Turin 1977, nn. 4-17 (poursuit dans l'erreur de dédoubler la personnalité du C.) ; Musei del Piemonte. Opere d'arterestaurate... (catal.), réalisé par G. Romano, Turin 1978, p. 165 ; Cultura figur. e architett. negliStati del Re di Sardegna - 1773-1861 (catal.), réalisé par E. Castelnuovo-M. Rosci, Turin 1980, pp. 1420 s., s.v. ; U. Thieme-F. Becker, Künstlerlexikon, VI, pp.587, s. De TRECCANI.IT
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